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Rose
Qu’il a son vase de nuit à la main ?
Follavoine
Oui, je sais ! je sais ! merci.
Rose
Ah ?… Je croyais que c’était une distraction !… pardon !
Follavoine
D’ailleurs, ce n’est pas un vase de nuit ! c’est un article d’équipement militaire.
Il pose le vase à sa droite, sur le tas de dossiers qui est à gauche de la table.
Rose
Ah ?… Eh ! bien, c’est curieux comme ça ressemble à un vase de nuit !
Follavoine, la congédiant
Oui ! ça va bien, ma fille !… Allez ! Allez ! (Rose sort par le fond. — Follavoine s’assied à sa table et calcule.) Voyons, étant donné que sur le pied de paix l’armée française compte à peu près trois cent mille hommes à un vase de nuit par homme, si le vase de nuit revient…
Julie, toujours dans la même tenue, passant brusquement la moitié du corps dans l’entre-bâillement de la porte pan coupé.
Bastien ! viens un peu !
Follavoine, tout à son problème. Sèchement, sans lever la tête.
Chut !… J’ai pas le temps !
Julie, descendant en scène avec son seau dans la main droite.
Je te dis de venir ! Bébé ne veut pas se purger.