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Page:Feydeau - Par la fenêtre, 1887.djvu/12

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Hector. — Naturellement.

Emma. — Pourquoi donc naturellement ?

Hector. — Je dis naturellement, puisque… vous êtes mariée (A part.) Et mon déjeuner qui refroidit !

Emma. — Oui, J’ai un mari ! un mari jaloux ! acariâtre !… qui ne me fait que des scènes.

Hector. — Ah ! je comprends.

Emma — Vous comprenez ?

Hector. — Parfaitement ! vous venez me demander mes services.

Emma — Vous avez deviné.

Hector, prenant un code. — Eh ! bien, très volontiers, madame !… Voyons ! Est-ce que votre mari vous trompe ?… avez-vous des lettres, quelque chose qui puisse constituer un dossier contre lui ?

Emma. — Contre lui ?… un dossier ? Ah, ça ! que pensez-vous donc !

Hector. — Mais, madame, je pense… je pense que vous voulez plaider en séparation… et que, comme avocat..