Page:Feydeau - Théâtre complet, volume 2, 1948.djvu/152

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Lucienne. — Oh !… je ne vois que trop clair… Oh ! le misérable !… Lui que je croyais un des rares maris fidèles, le voilà ! comme les autres ! C’est bien, monsieur Pontagnac, je vous attends ce soir, et si j’ai la preuve de ce que vous me dites, ah ! je vous jure bien, je vous jure qu’une heure après… je serai vengée !…

Pontagnac. — Ah ! merci !… (À part.) C’est un peu canaille ce que j’ai fait là,… mais bah ! j’ai une excuse, c’est pour avoir sa femme. (Haut.) À ce soir !

Il sort vivement par le fond.

Lucienne, se dirigeant vers sa chambre. — À ce soir !

RIDEAU