Page:Feydeau - Théâtre complet, volume 2, 1948.djvu/64

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Pacarel. — Ah ! mais au fait… vous me devez une explication, je vous ai pincé aux pieds de ma femme !

Dufausset. — Chut ! oui ! C’est pour donner beau jeu à monsieur Landernau… J’avais un caprice pour sa femme.

Landernau, bas à Dufausset. — Dites-donc, mon vieux… mais vous vous êtes permis d’embrasser ma femme… je n’ai rien dit parce que… alors je pensais…

Dufausset. — Chut donc… c’était pour détourner les soupçons de Pacarel.

Landernau. — Vrai ? Alors, ça va bien.

Pacarel. — Allons, tout est pour le mieux… C’est égal, je n’ai pas eu de chance avec mon ténor… aussi, ça me servira de leçon… voyez-vous, mes amis… que vous achetiez des navets ou que vous traitiez avec un ténor… demandez toujours à voir la marchandise… On ne sait jamais ce que l’on risque à acheter chat en poche.

RIDEAU