Tous. — Allez ! allez, Isidore !
On le pousse vers la porte.
Isidore. — Cent millions ! j’ai cent millions à moi ! Ah ! ce qu’on va pouvoir en faire des économies !
Mittwoch. — Des économies ! des affaires, vous voulez dire, des affaires !…
Tous. — Allez ! allez !
Isidore. — Mon mou ! où est mon mou ?
Tous, instinctivement. — Son mou ! Où est son mou ?
Mittwoch, cherchant. — Son mou ! son mou ! qu’est-ce que c’est que ça, son mou ?
Isidore. — Mon chapeau mou ! Ah ! je sais… dans l’office !
Paulette. — Non ! non ! bougez pas… le mou ! apportez le mou ! là ! là ! dans l’office.
Tout le monde se précipite pour chercher le chapeau.
Tous. — Voilà ! voilà !
Paulette. — Ah ! Isidore, couvrez-vous bien ! ne prenez pas froid !
Tous. — Voilà ! voilà le mou !
Isidore. — Merci… (Il remonte accompagné par tous.) Ah ! mon Dieu !
Tous. -.Quoi ?
Isidore. — Et mon couvert qui n’est pas mis !
Paulette. — Mais Philomèle le mettra ! Allez ! allez !
Tous. — Allez ! allez !
Isidore. — Cent millions ! J’ai cent millions !
Paulette. — Ah ! quel serviteur, cet Isidore !