Page:Feydeau - Théâtre complet, volume 9, 1948.djvu/180

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Premier Jeune Homme.

C’est juste ? Auguste ?

Deuxième Jeune Homme.

Tu parles ! Charles !

Ensemble.

Ça y est ! Ça y est !
C’est fait ! C’est fait !
Tant pis pour nous, larirette,
Fallait pas faire la boulette !
Mais maintenant qu’elle est faite,
Tant pis pour nous, larira,
Il n’y a qu’à l’avaler comme ça !

Deuxième Jeune Homme.

C’est pas vrai, Charley ? C’est juste, Auguste !

Premier Jeune Homme.

C’est pas vrai, Charley ?…C’est juste, Auguste !


II

Gabriel.

Or comme il faut que dans la vie,
Tout trouve sa contre-partie,

Deuxième Jeune Homme.

Qu’arriva-t-il ?

Gabriel.

C’est que, supplanté par la femme,
Aujourd’hui, l’homme c’est la Dame.

Premier Jeune Homme.

Quel sort viril !

Gabriel.

C’est pour nous qu’on fait des folies,
Pour nous ces fêtes, ces orgies !

Deuxième Jeune Homme.

Pour nos beaux yeux !

Gabriel.

Pour nous, tout l’argent qu’on gaspille,
L’argent des filles de famille !

Premier Jeune Homme.

De leurs aïeux !