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ÉPILOGUE


Même décor qu’au prologue. Seule, la pendule n’est plus sur la cheminée. Au lever du rideau, orage, éclairs et tonnerre.

Scène Première

FOLLENTIN dans son lit dont les rideaux sont fermés, Madame FOLLENTIN et MARTHE, en toilette du matin

Marthe. — Quel orage, Mon Dieu !

Coup de sonnette.

Madame Follentin. — Tiens ! va voir ! on sonne ! (Pendant que Marthe va ouvrir, montrant le lit.) Et dire que voilà vingt-quatre heures qu’il dort comme ça !

Gabriel entre vivement, introduit par Marthe, trempé comme une soupe, un parapluie ruisselant.

Madame Follentin et Marthe. — Oh ! vous !

Gabriel. — Oui ! oui ! Follentin ! vite ! il faut que je le voie !

Madame Follentin. — Vous n’y pensez pas, voyons ! Vous savez comme il vous a reçu hier !

Gabriel. — Ah ! Je vous garantis bien que la nouvelle que j’apporte…

Coup de tonnerre extrêmement violent.

Les Deux Femmes. — Oh !

Elles se signent.

Madame Follentin. — Il n’a pas dû tomber loin, celui-là.

Voix de Follentin, dans le lit. — Arrêtez l’horloge ! arrêtez l’horloge !

Tous. — Il se réveille.