Ca, c’est mon affaire ! Allons, je rentre chez moi,… je te laisse, courage !
Scène XIV.
Ah bien ! il s’en va… ah çà ! qu’est-ce que tout ça veut dire ?… il veut que je fasse la cour à sa femme, lui, le mari !… c’est pouffant ! Oui, seulement, il m’a dit : « en tout bien, tout honneur » ; jusqu’où cela va « en tout bien, tout honneur » Ah ! bien ! Je verrai bien jusqu’où je pourrai aller. C’est égal, il est très délicat, Sosthène, de m’avoir fait cette proposition,… parce que sans cela, cela ne me serait jamais venu de moi-même. J’aurais cru être indiscret… ah ! pristi, faire la cour à Laurence. Mais j’en ai tellement envie que je pourrai jamais y arriver !… ah ! sans cela !
Allons, je n’ai que ce moyen, c’est osé !… mais, monsieur Cocarel, c’est vous qui l’aurez voulu !
Ma cousine !
Oh ! Catulle !… j’avais bien reconnu votre pas de ma chambre. Alors, je suis venue.
Ah ! mon Dieu, est-ce qu’elle… aussi ?
Laurence, à part. ‑ Ma foi, c’est une envie. Cela n’a pas d’importance.
Ah ! Laurence ! J’ai bien des choses à vous dire…