Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/105

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Bouzin, s’inclinant également.

Ah ! Général !…

Le Général.

Et maintenant, yo vous prie… vous l’est lipre demain à le matin ?

Bouzin, cherchant.

Demain ?… Oui, pourquoi ?

Le Général, se montant petit à petit.

Porqué yo veux vous amener à la terrain… porqué yo veux votre tête ! (Le saisissant au collet.) Porqué yo veux vous tuer !

(Musique de scène)
Bouzin.

Ah ! mon Dieu ! qu’est-ce qu’il dit ?

Bois-d’Enghien, suppliant.

Général…

Le Général, secouant Bouzin comme un prunier.

Porqué yo n’aime pas qu’il est oun paquette dans mes roues… et quand il est oun obstacle, yo saute pas par dessous !… Yo le supprime. (Il le fait pirouetter en le tenant toujours au collet, ce qui le fait passer à sa gauche.)

Bouzin.

Ah ! mon Dieu, voulez-vous me lâcher ? Voulez-vous me lâcher ?