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Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/149

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Bois-d’Enghien.

Hein ! oui, dans… l’armoire… tu sais quelquefois, dans la vie, on a besoin de s’isoler… Et ça va bien depuis tantôt ?

Lucette.

Ah ! que c’est bête de vous faire des frayeurs pareilles !

Marceline.

Il faut être idiot, vous savez, pour remuer les sangs comme ça !

Bois-d’Enghien, avec un rire forcé pour dissimuler son embarras.

Ah ! ah ! je vous ai fait peur ! Ah ! ah ! Alors j’ai réussi, c’était une plaisanterie !

Lucette.

Tu appelles ça une plaisanterie !

Bois-d’Enghien, même jeu.

Oui, je me suis dit : Elle arrive, elle ouvre l’armoire et elle me trouve dedans… C’est ça qui est une bonne farce !

Lucette.

Ah ! bien, elle est jolie, la farce !

Marceline.

Elle est stupide !

Bois-d’Enghien.

Merci ! (À part, descendant à gauche.) Mon Dieu ! pourvu que les autres n’arrivent pas !