Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/152

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Lucette, le regardant avec étonnement, ainsi que Chenneviette.

Mais qu’est-ce qu’il a donc à rire comme ça ?

Bois-d’Enghien, redevenant subitement sérieux et bondissant (2), sur Lucette (3), pendant que Chenneviette descend au 1.

Et maintenant, tu vas me faire le plaisir de ne pas chanter dans cette maison, hein ?

Lucette, ahurie.

Moi ?… Et pourquoi ça ?

Bois-d’Enghien.

Pourquoi ! elle demande pourquoi ?… Parce que… parce… qu’il y a des courants d’air, là !…

Lucette.

Où ça ?

Bois-d’Enghien, ne sachant plus ce qu’il dit.

Partout !… au-dessus de l’estrade !

Lucette.

Au-dessus de l’estrade !… il y a des c… (Brusquement.) Je vais en parler à la baronne ! (Elle remonte.)

Bois-d’Enghien, la rattrapant de sa main droite et la faisant redescendre au 2.

C’est ça, ça fera des cancans ; elle saura que c’est moi qui t’en ai parlé…