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Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/175

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Lucette, redescendant à la chaise longue.

Mais qu’est-ce qu’ils ont après toi ?

Bois-d’Enghien, affectant de rire.

Je ne sais pas ! je me le demande !

(Tout le monde paraît au fond, à l’exception du notaire.)
La Baronne.[1]

Eh bien ! venez donc Bois-d’Enghien ! Qu’est-ce que vous faites ? (Montrant Bouzin qui est allé se placer par habitude de bureaucrate derrière la table de droite.) Monsieur vous attend pour lire le contrat !

Le Général, apercevant Bouzin et bondissant.

Boussin !

Bouzin.

Le Général ici ! sauvons-nous ! (Poursuite autour de la table en va-et-vient, en sens contraire de la part du général et de Bouzin, puis en faisant le tour complet de la table au milieu du tumulte général.)

Le Général, faisant la chasse à Bouzin.

Boussin ici ! Encore Boussin ! Attends, Boussin ! C’est oun homme morte, Boussin ! (Bouzin s’est sauvé par la droite, en faisant tomber au passage la chaise, qui est près de la porte, dans les jambes du général. Le Général l’enjambe.)

La Baronne, dans le tumulte général.

Eh bien ! qu’est-ce qu’il y a ? Où vont-ils ?

Lucette.

Ne craignez rien, Madame ! Courez, de Chenneviette… séparez-les.

  1. Ch. — Le G. — M. — L. — B. d’E. — la B. — V. — F. — B.