Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/64

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Bois-d’Enghien.

Et puis enfin, ça… ça manque de traits, c’est un peu gris !

Lucette.

Oui, tenez !… ça, c’est un peu vrai ce qu’il dit là ! On sent bien que c’est la chanson d’un homme d’esprit, mais c’est la chanson d’un homme d’esprit…

Bois-d’Enghien.

… Qui l’aurait fait écrire par un autre !

Lucette.

Voilà !…

Bouzin, hochant la tête.

C’est curieux !… (Un petit temps.) Enfin, à part ça, vous la trouvez bien ?

Bois-d’Enghien et Lucette.

Oh ! très bien !

Lucette.

Très bien ! très bien ! (Changement de ton.) Alors, voici ce que nous avons pensé… Avez-vous votre chanson sur vous ?

Bouzin.

Ah ! non, je l’ai déposée chez moi.

Lucette.

Oh ! c’est dommage !

Bouzin.

Mais, ça ne fait rien ! je demeure rue des Dames… c’est à deux pas, je peux courir… (Il se lève.)