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Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/93

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Lucette.

Voyons, Général, je vous en prie…

Le Général, avec un rugissement de rage.

Oh !

Lucette, appuyant gentiment ses deux mains sur son épaule.

Qu’il vous suffise de savoir que si j’avais eu le cœur libre, je ne vous aurais préféré personne.

Le Général, avec un désespoir contenu.

Ah ! Loucette, qué vous mé donnez mal au cœur !

Lucette.

Est-ce ma faute ? Voyez-vous, tant que je l’aimerai, je ne pourrai pas en aimer un autre.

Le Général, luttant un peu avec lui-même, puis avec résignation.

Bueno ! Combienne de temps il faut à vous pour ça ?

Lucette, avec passion.

Combien de temps ? Oh ! je l’aimerai tant qu’il vivra.

Le Général, très positif.

Bueno ! Yo so maintenant qué yo dois faire.

Lucette.

Quoi ?