Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/64

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IRÈNE.

C’est dommage ! Vous aviez un bon service.

ÉTIENNE, qui (1) écoute depuis un instant debout, un peu derrière Amélie, s’asseyant malicieusement contre elle sur le petit coin de la chaise que sa personne n’occupe pas.

Elle l’a toujours.

AMÉLIE, envoyant du coude un renfoncement dans la hanche d’Étienne, et sévèrement.

Étienne !

ÉTIENNE, se relevant.

Pardon !


Il gagne la gauche et écoute la suite adossé au coin de la table à jeu.
IRÈNE.

Mais c’est vrai : vous étiez coquette. Vous adoriez les rubans, les colifichets.

AMÉLIE, approuvant d’un hochement de tête, sur un ton moitié rieur, moitié contrit.

Oui.

IRÈNE.

Vous aimiez à vous parfumer.

AMÉLIE, même jeu.

Oui.

IRÈNE, malicieusement.

Avec mes parfums !

AMÉLIE, gentiment, en manière de justification.

Avec mes gages, je ne pouvais m’offrir que ceux de madame.