Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/72

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IRÈNE, ahurie.

Hein ?

AMÉLIE (3), vivement, à Pochet.

Papa !

ÉTIENNE.

Eh bien, vous en avez de bonnes !

POCHET, passant successivement dos au public devant Amélie et Étienne, tout en donnant ses explications, cela de leçon à arriver successivement (3) puis (4).

Hein ?… Ah ! non ! non ! Madame comprend comme je l’entends ! Je ne veux pas dire pour ça que madame est devenue vieille. Ah ! bien ! qu’est-ce que je dirais, alors, moi ! (arrivé no 4) Seulement, en ce temps-là, madame avait l’air d’une gosse, positivement ! On avait envie de la prendre sur les genoux ! Maintenant, madame est une femme.

AMÉLIE.

Oh ! bon, tu fais bien de t’expliquer.

ÉTIENNE.

Oui.

Il remonte au-dessus du canapé.
IRÈNE.

Oh ! il n’y a pas de mal, allez !… Il faut bien s’attendre à vieillir comme les autres ; et je n’y mets pas de coquetterie. (À Amélie.) Mais, si je me souviens, vous aviez un petit frère ?