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Page:Fiaux - La Marseillaise.djvu/432

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PAROLES DE LA MARSEILLAISE
version officielle du ministère de l’instruction publique


I

Allons, enfants de la Patrie !
Le jour de gloire est arrivé.
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant est levé ! (bis)
Entendez-vous dans les campagnes.
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !
Aux armes, Citoyens ! formez vos bataillons !
Marchons (bis), qu’un sang impur abreuve nos sillons.

II

Que veut cette horde d’esclaves
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves.
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français ! pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !…
Aux armes, Citoyens ! etc.

III

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu !… Par des mains enchaînées
Nos fronts, sous le joug se ploiraient !
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !…
Aux armes, Citoyens ! etc.

IV

Tremblez, tyrans ! et vous perfides,
L’opprobre de tous les partis.
Tremblez !… Vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix. (bis)
Tout est soldat pour vous combattre.
S’ils tombent nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre.
Aux armes, Citoyens ! etc.