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La conversation eut encore des rebondissements auxquels Armelle ne prit nulle part.

Quand les trois jeunes filles furent dehors, Cécile déclara :

— J’ai toujours eu l’idée qu’Armelle entretenait une passionnette pour le beau Solvit. Que vous le vouliez ou non, elle a été touchée comme par un direct, de l’annonce de ses fiançailles.

— … Supposées… rectifia Louise.

— On ne se promène pas avec une jeune fille, dans une petite ville, quand elle n’est pas votre fiancée, affirma Cécile en haussant les épaules.

Armelle, dans le bel hôtel de ses aïeux, pleurait comme une fontaine. La source intarissable de ses larmes mouillait mouchoir après mouchoir.

Elle s’était contenue, mais son sang-froid crevait comme une bulle de savon.

Il se promenait dans les rues de la ville, en compagnie d’une belle jeune fille !