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marthe fiel
Personne ne s’attendait à la confession que le jeune garçon préparait.
Il commença :
— Je vous ai priés de venir, parce que craignant de mourir, je veux avouer mes affreux péchés devant vous.
Il y eut divers murmures et la mère cria :
— Mon petit ! mon petit ! Tu n’as jamais rien fait de mal ! Et tu ne mourras pas ! Tu vas guérir !
— Laisse-moi parler, maman, il le faut.
Nil avait jeté un coup d’œil à son père, puis à M. Tradal. Legrise, poussé par des remords qu’il ne