l’air sot. Je retins un sourire moqueur pour lui répondre :
— Vous trouverez facilement, Monsieur… Vous n’avez qu’à longer le boulevard des Arènes, où vous êtes, puis, à l’entrée de la rue de la République, vous prendrez, à gauche, la rue Cité-Foule… À droite, vous trouverez le…
— Le musée… Merci, Mademoiselle…
Il avait presque un air facétieux. Pourquoi m’a-t-il demandé ces renseignements, qu’il semblait parfaitement connaître ?
Quel chemin prend-il ? Suit-il bien la marche que je lui ai indiquée ?
Je me suis retournée, et si j’avais prévu qu’il ferait ce geste en même temps que moi, je m’en serais abstenue.
Laissons cet incident et pensons à nos courses. Un achat de laine, rue Général-Perrier. De là, j’irai au Club de tennis, rue de Terranbe. Je me sens en forme, et je crois que je jouerai bien… L’exercice me distrait de mes pensées.