du coupé que la lueur des lanternes qui dansait sur la neige.
Louise plongea son regard dans l’obscurité… Son fils !… son fils !… s’était-il enfui dans cette horrible chose qu’est l’ombre de l’hiver ?… et sans lui dire adieu ?…
Ils furent seuls tous trois.
M. Ilstein, alors, questionna sa femme :
— Tu sais où est Fritz, n’est-ce pas ?
— Moi ?… ah !… je voudrais le savoir !… tu ne vois donc pas combien je souffre !…
Wilhelm, surpris, demanda :
— Mais il n’est donc pas malade, dans sa chambre ?
— Non… répondit son père, Fritz fait une fugue…
— Une fugue ? répéta Wilhelm.
Ses yeux allèrent de son père à sa mère.
— N’était-il donc pas heureux ici ?… fit-il, étonné.
M. Ilstein lança :
— C’est un révolté, nourri d’idées fausses… Il voulait partir en France… je l’en ai empêché…