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rendent digne du bonheur, les dernières seules peuvent vous en faire jouir.

« M. Thwackum, je vous ai laissé mille livres. Je ne doute point que cette somme n’excède de beaucoup vos désirs et vos besoins. Acceptez-la, comme un gage de mon amitié. S’il vous reste du superflu, cette rigide vertu dont vous faites profession, vous enseignera la manière d’en user.

« Monsieur Square, je vous ai légué une pareille somme. Elle vous mettra, je l’espère, en état de mieux réussir à l’avenir dans votre profession, que vous ne l’avez fait par le passé. J’ai souvent observé avec peine, que l’indigence excite plus de mépris que de pitié, surtout chez les gens riches, aux yeux de qui l’homme pauvre passe presque toujours pour un homme sans talent. Le peu que je vous laisse, aplanira les obstacles contre lesquels vous avez eu autrefois à lutter, et vous fournira les moyens d’acquérir le degré de fortune nécessaire à un philosophe tel que vous.

« Mais je sens que mes forces s’épuisent. Je vous renvoie à mon testament, pour ce qui concerne mes autres dispositions. Mes domestiques y trouveront un motif de se souvenir de moi. J’ai fait en outre un petit nombre de legs pieux, que mes exécuteurs testamentaires acquitteront, je pense, avec fidélité. Je vous donne à tous ma bé-