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l’habile gouvernante, dans les occasions convenables.

Quand tout le monde fut sorti, M. Allworthy remit la tête sur son oreiller, et tâcha de prendre un peu de repos.


CHAPITRE VIII.



DÉTAILS PLUS NATURELS QU’AGRÉABLES.

La douleur de perdre son maître, n’étoit pas l’unique source de l’amer ruisseau de larmes qui baignoit les joues creuses de mistress Déborah Wilkins. Elle ne fut pas plus tôt remontée dans sa chambre, qu’elle murmura entre ses dents cette agréable complainte : « Assurément, mon maître auroit bien dû mettre quelque différence entre ses autres domestiques et moi. Il me laisse, je suppose, de quoi payer mon deuil ; mais, par ma foi, si c’est là tout, le diable le portera pour moi. Monsieur pouvoit savoir que je ne suis point accoutumée à recevoir l’aumône. Je n’ai mis de côté,