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— Je l’espère, milady, tout en convenant avec vous que je ne la mérite pas. Car si le ciel ni vous ne trompez mes vœux, elle sera sous peu d’heures dans mes bras.

— À merveille, milord. Je vous promets que vous n’éprouverez point d’obstacle de ma part ; et je suis convaincue qu’avant la fin de cette semaine, je pourrai vous traiter de cousin. »

Le reste de l’entretien se passa en exclamations, en excuses, en compliments qu’on auroit pu entendre avec plaisir de la bouche même des personnages, mais qui seroient fort insipides dans un récit. Nous terminerons donc ici le dialogue, et nous nous hâterons d’arriver à l’heure fatale où tout étoit préparé pour la ruine de l’infortunée Sophie.

Comme ce sujet est le plus tragique de notre histoire, nous le traiterons dans un chapitre particulier.