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Du même : Notice sur le chef-d’œuvre des frères Van Eyck, traduite et annotée par L. de Bast. Gand, 1825.

107. Wauters, Alph. : l’Histoire de notre première école de peinture, cherchée dans les meilleures sources. Bulletin de l’Académie royale de Belgique. 2e  série, t. XV. 1863.

Du même : Les commencements de l’ancienne école de peinture antérieurement aux Van Eyck. Bulletin de l’Académie royale de Belgique. 3e série, tome V. 1883.

108. Wauters A. J. : La Peinture flamande. 3e éd. Paris. Bibl. de l’ens. des Beaux-Arts (sans date)

Du même : Les deux saint François de Jean Van Eyck. Écho du Parlement, du 7 avril 1883. Bruxelles.

Du même : Le musée de Bruxelles. Tableaux anciens. Notice, Guide et Catalogue. Bruxelles. Weissenbruch, 1900.

109. Weale, James : Notes sur Jean Van Eyck. Réfutation des erreurs de M. l’abbé Carton et des théories de M. le comte de Laborde. Bruxelles. 1861.

Du même : Bruges et ses environs. Collection des Guides Belges 4e édit. Desclée-De Brouwer et Cie. Bruges, 1884.

Du même : Portrait d’un chevalier de l’ordre de la Toison d’or peint par Jean Van Eyck. Gazette des Beaux-Arts, 1900.

Du même : Hubert Van Eyck. Gazette des Beaux-Arts. Juin 1901.

Du même : Exposition des Primitifs flamands et d’art ancien. Bruges. (Première section, Tableaux) Catalogue. Desclée, De Brouwer. 1902.

Du même : Les anciens peintres de la Néerlande. Burlington Magazine. 1903. T. I.

110. Weale, F. Hubert and Jan Van Eyck, London 1903.

111. Woltman et Woermann : Geschichte der Malerei. Leipzig, 1878, in-8o.

112. Wilpert : Le Pitture delle Catacombe romane. Rome. 1903.



NOTE



Je m’abstiens de dresser une liste des quelques fautes d’impression qui auraient pu subsister dans mon travail ; le lecteur n’aura pas manqué de les corriger lui-même. Je crois pouvoir me borner ici à deux ou trois remarques dont l’une touche à la disposition des gravures, les autres au contenu scientifique du livre.

Les illustrations sont placées dans le texte d’une manière voulue dans l’ordre où il en est question dans mon travail. Il est donc nécessaire pour juger par exemple de la place des Chevaliers du Christ et des Juges intègres dans le polyptyque de l’Agneau, de voir l’ensemble du Retable ouvert.

En ce qui concerne la seconde série de remarques, je tiens à noter que M. Kleinclausz a mis au point toute l’histoire de la Chartreuse de Champmol et nous a appris que Philippe le Hardi n’assistait pas à l’inauguration. On pourrait croire aussi en lisant un passage de ma page 16, que les Hollandais font naître chez eux le naturalisme bourguignon. Ils revendiquent leur intervention, mais voici dans quelle mesure. Pour M. Pit, conservateur au Musée d’Amsterdam « ni la statuaire française, ni la statuaire flamande ou brabançonne du xive siècle, n’explique les sculptures du portail de la Chartreuse de Champmol à Dijon, ou du puits de Moïse » mais l’école bourguignonne doit, pour une large part, son existence à des artistes allemands « qui avaient travaillé à Mayence ». Le berceau de l’art bourguignon est transporté de la sorte dans la vallée du Rhin, ce dont il ne faut pas s’étonner, Claes Sluter et Claes Van de Werve étant des hollandais, et la statuaire hollandaise devant être considérée comme une excroissance de l’art allemand. Cette thèse germanique ne saurait être appréciée équitablement ; M. Pit ne lui ayant pas encore donné une forme définitive il faut suspendre tout jugement. (Cf. Kleinclausz. Claus Sluter, p. 145).