Page:Fierens-Gevaert - La Peinture en Belgique, volume 2.djvu/315

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ADDITIONS ET CORRECTIONS i

bénissant (musée de Berlin , saint François d'Assise (pin. de Turin), saint François d'Âttite fcoll. Johnson. Philadelphie), "Vierge dans une église (musée de Berlin) Portrait d'homme 'gymnase d'Her- mansladt) "Vierge au Chartreux (coll. G. de Rothschild. Paris), "Variante du précédent (copie par P. Christus. Musée de Berlin), Portrait de Bonne d'Artois (copie. Musée de Berlin^, la "Vierge "Rolin (architecture, paysage et dessin du donateur, Louvre), Portrait d'homme (coll. de Warneck. Paris), Original du Donateur protégé par saint Antoine (musée de Copenhague), le Polyptyque de l'Agneau, (sauf Adam, Eve et les Anges Chanteurs) ; les miniatures des "Heures de Turin (groupe de Bavière-Hainaut). Les principaux caractères relevés par cet auteur dans l'art hubertien sont une tendance idéaliste, certains emprunts à l'art giottesque (dans les architectures), esprit remarquable des paysages très détaillés, effet de lumière spéciaux, modelés fondus. M. D.-G. oppose cet art à celui de Jean van Eyck plus étudié, plus viril, plus réaliste. Il croit remarquer que Jean peint par tons unis et transparents et que Hubert a recours à de légers empâtements. C'est, pensons-nous, prêter à Hubert van Eyck une technique très tardive (milieu du xvi* siècle). Nous ne croyons donc pas que le catalogue de Hubert établi par M. D.-G s'appuie sur des bases inattaquables.

Pages t3 (note). — Dans un article Tice.nl (Burlington magazine july 1911, A family of flemiscb painlers) M. J. Weale fait connaître que le nom des peintres à la famille desquels appartient l'artiste du XVI siècle qui retoucha vraisemblablement la "Vierge du Ch. "Van der Paele s'orthographiait : Claeissins.

Page 14 (ligne 27). — Lisez stigmates au lieu de stygmates (corrigé dans le a"' tirage.)

Page i5 (note). ■ — Le Chrétien de "Hondt Zo' abbé des Dunes (diptyque du musée d'Anvers) est de la même main que la "Vierge (réplique d'une oeuvre de Hubert van Eyck (?) par un maître brugeois de l'extrême fin du xv' siècle). La grisaille au revers de la "Vierge est également de cette époque. Au revers du portrait de Chrétien de Hondt est le portrait de Robert Le Clercq, iz* abbé des Dunes, peint après tSiç.

Pages 17 et 19. — Il est prouvé que Jean van Eyck est mort à la fin de juin 1441. Cf. Durand- Gréville, ouv. cité p. 21.

Page 25. — Signalons au sujet de la prédelle qui aurait accompagné primitivement l'Adora- tion de l'Agneau l'opinion de M. L. Maeterlinck. Cette prédelle : VEnfer aurait été perdue parce que d'après van Vaermevyck et van Mander elle était peinte à la colle ou à l'œuf. La conservation des deux autres parties ne serait due qu'à l'application d'un vernis inventé par Jean van Eyck. M. L.-M. croit pouvoir déduire de ce fait la raison expliquant qu'aucune oeuvre de Hubert antérieure au retable de Gand ne nous soit parvenue. (Cf. Art moderne, \Z août et 3 septembre içii.)

Page 3t — Sur la part de chacun des deux frères dans l'exécution du polyptyque de l'Agneau, la controverse grandit. Pour M. A. J. Wauters {Hubert van Eyck. Le maître du retable de l'Agneau, etc. Bruxelles. Weissenbruch, 1909), le retable est l'œuvre de l'aîné des deux frères. Il noua est impossible de partager la conviction que M. Wauters s'est formée par l'examen notamment de docu- ments tardifs (journal du docteur Mûnzcr 1495 et relation de voyage du chanoine Antonio de Beatis i52i) et dont ses interprétations offrent large matière à discussion. Voir plus haut à la correction de la page 6, comment une observation de M. G. Hulin permet de réfuter la thèse qui attribue le polyptyque entier à Hubert van Eyck.

Page 3i. — Nous renvoyons pour les copies de Michel Coxcie i notre Kenais%ance septen- trionale. (Van Oest 1905, p. 181.)

Page 33. — Lisez Jean Lemaire de Belges et non des Belges (voir aussi pp. 73 et 74, note) « Lemaire signait parfois Belga ou Belgien c'est-à-dire natif de Belgis-Bavay (comme Mettis-MeU.) » Cf. Stecker. Biographie nationale.