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Fig. 97. — Appareil pour la préparation automatique de la nitro-glycérine, à Baelen-sur-Nethe (Belgique).


même vase, a, par un monte-acide à air comprimé, et y pénètrent par le tuyau m. Un courant d’eau froide circule constamment autour du bac pour s’opposer à une trop grande élévation de température résultant de la réaction. Un large tube en verre, A, donne issue aux vapeurs acides qui se dégagent pendant l’opération.

On se rend compte des progrès de la réaction et on la modère à volonté, connaissant la température du mélange dans le bac a, et la couleur des gaz qui s’échappent par le tube en verre, h.

La réaction accomplie et la combinaison entièrement produite entre la glycérine et les éléments de l’acide azotique, on fait écouler la nitro-glycérine qui vient d’être formée dans un autre bac b placé au-dessous, qui contient de l’eau pure, et où se lave le produit, lequel tombe ensuite dans les vases c, c′, d, contenant, les premiers, du carbonate de soude et le dernier de l’eau pure. La nitro-glycérine arrive ainsi dans le vase f, où elle est filtrée et recueillie.

Comme il peut arriver que la réaction soit trop vive et menace d’amener une explosion, deux grands réservoirs pleins d’eau, e, e, e, sont placés au-dessous de l’appareil général. Si les circonstances l’exigent, on peut faire écouler instantanément la glycérine contenue dans le bac a, ou dans les vases b, c, c′, d, au moyen de gros robinets de grès, et arrêter ainsi l’opération.