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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 6.djvu/178

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bile a été enlevée et les différentes parties sont vues dans la position qu’elles occupent au moment où la culasse arrive à la fin de son mouvement de recul.

La figure 149 représente ce qu’on appelle la targette, inclinée en arrière pour montrer le mécanisme qui constitue à la fois la platine, la culasse, le chargeur et l’extracteur. On voit que, dans le mouvement de la charge et de l’extraction, la tête du culot est fortement prise des deux côtés. Cette pièce est assez petite et peut facilement tenir dans la poche d’un soldat. Comme c’est une des parties les plus sujettes aux accidents et dérangements, chaque mitrailleuse en possède deux, de façon à pouvoir remplacer rapidement celle qui serait dérangée.

Fig. 147. — Boîte à munitions.

Toutes les parties dessinées en traits pleins dans la figure 144 restent immobiles pendant le tir, à l’exception du levier coudé, nos 2, 3, fixé sur un axe qui fait partie de la portion mobile. Cette portion mobile est montée sur le fût du fusil, 4, de manière à pouvoir reculer de 0m, 025.

« À la gauche et à l’extérieur du canon, du côté opposé au levier, nos 2, 3, un ressort en spirale, no 5, est attaché à l’axe, no 1, du levier au moyen d’une chaîne, no 6, et d’une petite fusée, no 7, vues en traits pointillés.

« Dans la figure 146, la boîte, no 8, qui contient le ressort, no 5, est ouverte pour montrer le ressort et sa chaîne, s’attachant sur l’axe, no 1.

« Quand l’arme fait feu, le bras, no 4, du levier, nos 2, 3, qui appartient à la portion mobile, est poussé violemment contre un buttoir, no 9, fixé sur le fût du fusil, no 4 ; cet arrêt brusque fait tourner l’axe, no 1, et force le bras, no 3, à venir frapper un ressort d’arrêt, no 10, établi à l’extérieur de la charpente ; il le dépasse et y reste accroché, si bien que le ressort, no 5, est non seulement allongé de 0m,025 par le recul, mais encore se trouve tendu par la chaîne attachée à la fusée no 7.

« Le bras du levier, no 3, étant resté sur le ressort, no 10, l’action du ressort, no 5, ramène d’abord le canon et toute la partie mobile dans sa position de tir, puis fait tourner le levier. Le bras, no 3, vient s’abattre sur un arrêt, no 11, qui peut tourner autour d’un point fixe. Ce buttoir reçoit le coup, pivote et prévient ainsi tout rebondissement du levier.

« Dans la section (fig. 145), toutes les pièces sont vues dans la position qu’elles occupent quand le fusil est prêt à tirer. La platine, no 12, porte une aiguille, un ressort, un percuteur et une gachette.

« Quand la détente, no 13, placée entre les deux manettes verticales, no 36, est pressée, la tige, no 14, est tirée en arrière et son buttoir, no 15, accroche la partie inférieure de la gachette, no 16, provoque ainsi la chute du percuteur, no 17, sur l’aiguille, no 19, qui, projetée violemment en avant, vient frapper l’amorce de la cartouche et la faire partir. Un ressort, no 38, ramène par sa contraction la détente et la tige, no 14, à leur position première. Toutes les opérations du mécanisme de la culasse sont effectuées par les mouvements réciproques du levier, nos 2, 3.