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Fig. 203. — Fonctionnement du fusil Spencer.


d’un pontet C. La fermeture renferme le percuteur, qui, frappé par le chien D, se meut en ligne droite, et s’encastre dans le secteur mobile B, quand on découvre le tonnerre. Sur la face gauche du secteur, B, on voit un extracteur F, qui rejette les cartouches vides. C’est à l’aide du pontet C, que l’on détermine la rotation du secteur mobile.

Un tube en acier, E, de 35 centimètres de longueur, constitue le magasin. Pour le remplir, on commence par introduire, à la main, une cartouche dans la chambre, puis on fait glisser dans le magasin sept autres cartouches, en les poussant à la main, la pointe en bas. On introduit ensuite un étui en fer-blanc vers le fond duquel la colonne de cartouches comprime le ressort en spirale, H. L’étui étant arrivé à fond, on le ramène à sa position première, en le faisant tourner de droite à gauche[1].

Fig. 204. — Cartouche du fusil Spencer.

Supposons que le coup soit parti (fig. 203) On abaisse le pontet C, la pièce de fermeture et le secteur mobile se rapprochent ; leur ensemble prend un mouvement de rotation ; un extracteur F, dont l’extrémité était engagée en avant du bourrelet de la cartouche, fait sortir la douille vide ; du même coup, l’ouverture du magasin est démasquée, et une autre cartouche vient d’elle-même se placer entre le guide et le

  1. Cours théorique de tir, par le capitaine Bert.