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Fig. 336. — Machine dynamo-électrique Edison.


faible courant qu’elles produisent, ne saurait être utilisé que pour des éclairages de peu de durée, d’une soirée tout au plus. Nous ne les citons ici que pour mémoire, leur rôle étant presque nul, comparé aux deux autres sources d’électricité.

Machines dynamo-électriques, ou dynamos. — Nous avons consacré dans le premier volume de ce Supplément, un long chapitre et de nombreux dessins à décrire les principales machines dynamo-électriques, en distinguant les machines produisant un courant d’électricité continu et les machines donnant un courant alternatif[1].

Nous avons décrit et figuré, dans le chapitre qui leur est consacré, les machines dynamos à courant continu de MM. Gramme, Siemens, Bréguet, Brüsh, Edison, Bourgoin, Schükert, Gérard, Weston, Elmore, Mathé, etc.

Nous ajouterons ici, comme appareils construits depuis, ou récemment perfectionnés, les machines à courant continu de M. Edison, en Amérique, de M. Bréguet, en France, de M. Jaspar, en Belgique et de M. Thomson Houston, aux États-Unis.

Dans la machine dynamo-électrique Edison, que nous avons représentée par la figure 375 (page 440) du tome Ier de ce Supplément, l’induit était constitué par des fils se croisant d’un côté de l’âme cylindrique, et s’attachant, de l’autre côté de l’âme,

  1. Pages 432-451.