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Fig. 381. — Le Chigwel, navire-pétrolier, ou navire-citerne, américain.


ou canaux, de bateaux-citernes, que l’on remplit au moyen des réservoirs dans les ateliers de chargement.

La forme des réservoirs mobiles varie suivant que le transport doit avoir lieu par voie ferrée ou par eau.

Le wagon-citerne est, comme on l’a vu dans les figures précédentes, un cylindre en tôle, fermé aux deux extrémités, surmonté, en son milieu, d’un dôme, comme les chaudières à vapeur, et logé sur un châssis en bois. Quant aux réservoirs des bateaux-citernes, leur forme dépend du creux du bateau, et elle est étudiée de manière à perdre le moins de place possible.

Pour les transports par mer, on a depuis longtemps renoncé à l’emploi des tonnes et des barils. On se sert hardiment du pétrole, comme fret, en emmagasinant ce liquide dans un bassin qui occupe toute la cale. C’est ce que l’on appelle les navires-citernes, ou tank-steamer.

La cale d’un navire-citerne est divisée, par deux cloisons longitudinales, en plusieurs compartiments distincts, pour que toute la masse liquide ne puisse pas se porter sur le même bord, et compromettre, par un déplacement brusque, la stabilité du navire. À l’avant et à l’arrière existent deux fortes cloisons, qui séparent les réservoirs, d’un côté, du poste des hommes de l’équipage, et de l’autre côté, de la chambre des machines à vapeur.

Sur ces modèles sont construits les navires pétroliers des maisons Armstrong et Cie, et Palmer, de Newcastle, le Russian Prince, le Caucase, le Chigwell, le Robert Dickinson, le Patriarch, l’Océan, le Chester, etc.

Nous représentons dans la figure 381