sagréable, en même temps qu’elle perdait sensiblement de sa puissance éclairante.
A, clef faisant mouvoir la mèche. — B, mèche plate devenant circulaire. — C, galerie supportant le verre. — D, porte-mèche, siège de la combustion.
D, bec vu en coupe à sa partie supérieure. — A, clef de l’engrenage faisant monter et descendre, par pression, la mèche. — F, fente latérale formant la prise d’air. — G, ouverture communiquant avec le réservoir de pétrole. — C, galerie supportant le verre. — B, mèche plate devenant circulaire.
M. Peigniet-Changeur, l’inventeur de la lampe qu’il a appelée autorégulatrice et à courant constant, est arrivé à obtenir l’alimentation constante et régulière de la mèche en élevant le liquide par une petite pompe foulante, analogue à celle des lampes Carcel. Par un mécanisme ingénieux adjoint à la petite pompe foulante des lampes Carcel, M. Peigniet-Changeur arrive à faire monter l’huile contenue dans le réservoir, au fur et à mesure de sa combustion ; de telle sorte que le jeu de la pompe foulante, placée au bas de l’appareil, n’amène à la mèche que la quantité de pétrole strictement nécessaire pour produire une belle flamme.
L’avantage de la lampe Peigniet-Changeur, c’est que le liquide est toujours à une grande distance du brûleur. La mèche trempe dans un petit réservoir placé près du bec, et quand ce petit réservoir est plein, un flotteur en liège, ferme l’orifice supérieur du tube d’ascension de l’huile minérale, et arrête ainsi l’arrivée du liquide. Il le laisse monter, quand le niveau a diminué. Ainsi, le pétrole n’afflue dans le réservoir, par le jeu de la pompe aspirante et foulante, que quand le liquide a baissé, par suite des progrès de la combustion ; et la pompe qui élève l’huile, ne fonctionne que quand le petit réservoir situé près du bec, s’est vidé en partie. De cette manière, la mèche est toujours baignée de pétrole ; dès lors, il ne peut jamais s’y faire