Gaz acide carbonique. | Gaz oxyde de carbone. | |||
Marche normale, le jour |
13,56 | 0,51 | en volumes | |
— la nuit |
5,57 | 2,38 | ||
Partie supérieure du poêle |
9,65 | 1,76 |
Le Dr Brouardel cita d’autres nombres, obtenus avec le poêle Choubersky. Les voici :
Acide carbonique. | Oxyde de carbone. | |||
Prise de midi, petite marche avec agitation toutes les heures |
12 | 9 | en volumes | |
Prise de quatre heures, petite marche avec agitation toutes les heures |
14 | 10 | ||
Prise de huit heures du matin, le poêle étant en grande marche et non agité depuis minuit |
13 | 10 |
Il résulte de ces derniers chiffres, que la proportion de l’acide carbonique et de l’oxyde de carbone n’est pas plus grande, dans les bons poêles mobiles mis en marche rapide, que dans les cheminées ordinaires.
Pour M. Brouardel, la mobilité des appareils est plus à incriminer que leur construction même. Il arrive souvent, en effet, qu’une cheminée dans laquelle on introduit le tuyau d’un poêle mobile, est très froide, et que le tirage s’y fait alors de l’extérieur à l’intérieur, c’est-à-dire que les produits de la combustion refluent dans la pièce. Il faut, en effet, un temps assez long pour échauffer le tuyau d’une cheminée froide où l’on porte un poêle mobile, et quand on place un de ces poêles dans une cheminée froide, on s’expose à des refoulements de fumée et de gaz, à moins qu’on ne produise un feu clair et rapide dans ladite cheminée, avant d’y introduire le tuyau du poêle mobile.
M. G. Colin (d’Alfort) n’a pas constaté sur lui-même d’inconvénients aux poêles à combustion lente, quand ils sont chauffés par le bois ; mais il croit qu’il n’en saurait être de même si le combustible employé est le coke ou le charbon de terre maigre, cassé en morceaux, que l’on vend sous le nom d’anthracite.
Les poêles à combustion lente, alimentés par le coke ou l’anthracite, lui parais-