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fhydrique pour ramener le fer au minimum d’oxydation ; l’excès d’acide sulfhydrique a été éliminé ensuite au moyen d’un courant d’acide carbonique ; enfin, dans la liqueur ainsi préparée, j’ai versé une solution étendue d’azotate de bismuth ; j’ai obtenu ainsi une trace de phosphate de bismuth. La quantité en était trop faible pour que j’aie pu la déterminer avec précision.

DOSAGE DU FER.

La solution, au sein de laquelle s’était précipité le phosphate de bismuth, contenait le fer. Je l’ai dépouillée du bismuth qu’elle contenait au moyen d’un courant d’hydrogène sulfuré ; j’ai filtré pour séparer le sulfure de bismuth et j’ai fait bouillir la liqueur, afin de chasser jusqu’aux dernières traces d’acide sulfhydrique ; j’y ai fait passer un courant de chlore pour porter le fer au maximum d’oxydation ; j’ai éliminé l’excès de chlore par une ébullition peu prolongée ; enfin, j’ai saturé le liquide avec un très-grand soin par l’ammoniaque, et j’y ai versé du succinate d’ammoniaque. Il s’est produit un volumineux précipité de succinate de fer qui a été recueilli sur un filtre, où il a subi des lavages multipliés ; je l’ai fait sécher ensuite et je l’ai calciné pour le transformer en sesqui-oxyde de fer. J’ai obtenu ainsi 0 gr. 250 de sesqui-oxyde.

DOSAGE DU MANGANÈSE.

En versant du sulfhydrate d’ammoniaque dans la liqueur séparée par filtration du succinate de fer, j’ai obtenu un précipité couleur de chair ; je l’ai rassemblé sur un filtre ou je l’ai lavé avec de l’eau chargée de sulfhydrate d’ammoniaque ; je l’ai traité ensuite à chaud par de l’eau régale. La so-