Page:Finot - La Marche à la lumière, Bodhicaryavatara, poème sanskrit de Cantideva.djvu/43

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Supplication.4. Je supplie, les mains jointes, les Buddhas de toutes les régions : qu’ils allument le flambeau de la Loi pour les égarés qui tombent dans le gouffre de la douleur.

Imploration.5. J’implore, les mains jointes, les Buddhas désireux de s’éteindre. Qu’ils demeurent ici-bas pendant des cycles infinis, afin que ce monde ne soit pas aveugle.

Application du mérite.6. Ayant accompli tous ces rites, par la vertu du mérite que j’ai acquis, puissé-je être pour tous les êtres celui qui calme la douleur !

7. Puissé-je être pour les malades le remède, le médecin, l’infirmier, jusqu’à la disparition de la maladie !

8. Puissé-je calmer par des pluies de nourriture et de breuvages le supplice de la faim et de la soif, et pendant les périodes de famine des antarakalpas27, devenir moi-même breuvage et nourriture !

9. Puissé-je être pour les pauvres un trésor inépuisable, être prêt à leur rendre tous les services qu’ils désirent !

Abandon.10. Toutes mes incarnations à venir, tous mes biens, tout mon mérite passé, présent, futur, je l’abandonne avec indifférence, pour que le but de tous les êtres soit atteint.

11. Le <span class="lang-sa-NirvâṇaLatn" lang="sa-NirvâṇaLatn">Nirvâṇa, c’est l’abandon de tout ; et mon âme aspire au Nirvâṇa. Puisque je dois tout