Page:Finot - La Marche à la lumière, Bodhicaryavatara, poème sanskrit de Cantideva.djvu/70

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d’autrui, si elle est seule. Ayant observé et interrogé, qu’il évite tout ce qui est choquant pour le monde.

94. Qu’il ne fasse pas signe avec le doigt ; mais qu’il se serve poliment de la main droite entière, même pour indiquer le chemin.

95. Qu’il ne hèle personne en agitant les bras, sauf dans un cas pressant, mais qu’il fasse entendre un claquement de doigts ou un autre bruit ; une conduite différente serait déréglée.

96. Qu’il se couche dans la posture du Nirvâṇa du Buddha, tourné vers la direction qu’il préfère, conscient, prompt à se lever avant d’y être strictement forcé.

97. Les pratiques édictées pour les Bodhisattvas sont innombrables. Mais celle qu’il faut observer rigoureusement, c’est la Purification de l’esprit.

98. Trois fois par jour et par nuit, qu’il mette en œuvre les trois éléments (moralité, méditation, sagesse) ; par eux, par la pensée de la Bodhi et par le recours aux Vainqueurs, il efface en lui-même la dernière trace du péché.

99. Dans quelque situation qu’il se trouve, soit de son propre gré, soit par soumission à un autre, qu’il pratique soigneusement les règles qui y sont applicables.

100. Il n’est rien que ne doivent pratiquer les Bodhisattvas pour le salut de tous ; et pour celui