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Page:Firdousi - Le Livre de Feridoun et de Minoutchehr.djvu/104

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tune et lui ; mais il vaut mieux nous précipiter tout d’abord sur le lieu du combat que de perdre du temps. » Il dit, il porta sa main sur sa lourde massue, et abandonna les rênes à son cheval fougueux ; tu aurais dit que c’était une flamme qui s’élançait devant les gardiens du palais. Il détacha sa lourde massue de la selle ; tu aurais dit qu’il repliait la terre sous lui. Le jeune homme sans expérience, mais plein de courage, entra à cheval dans le palais immense ; aucun des gardiens n’osa rester à la porte : Feridoun en rendit grâce au Créateur du monde.



FERIDOUN VOIT LES FILLES DE DJEMSCHID


Il vit un talisman que Zohak avait préparé et dont la tête s’élevait jusqu’au ciel ; Feridoun le jeta du haut en bas, parce qu’il vit qu’il portait un nom autre que celui de Dieu. Il frappa de sa massue à tête de bœuf la poitrine de tous ceux qui s’offraient à lui ; avec sa lourde massue, il brisa les têtes des magiciens qui se trouvaient dans le palais, et qui tous étaient des Divs valeureux et renommés : il s’assit sur le trône du roi idolâtre, il plaça son pied sur le trône de Zohak, il s’empara de sa couronne royale et prit sa place. Il regarda de tous côtés dans