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Page:Firdousi - Le Livre de Feridoun et de Minoutchehr.djvu/243

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sont comme une cotte de mailles de musc ; tu dirais qu’elles tombent anneau sur anneau : on ne voit pas, à la Chine, une idole semblable à elle ; la lune et les Pléiades lui rendent hommage. »

Le roi répondit avec chaleur à l’esclave par des paroles douces, et d’une voix douce : « Dis-moi quel moyen il y a de trouver un chemin vers elle, car mon âme et mon cœur sont remplis d’amour pour elle, et tout mon désir est de voir son visage. » L’esclave lui répondit : « Si tu le permets, nous allons retourner au palais du cyprès, où nous mettrons en œuvre nos ruses, où nous ferons nos récits sur l’intelligence du Pehlewan, sur son aspect, sur sa mine, sur son langage et sur son âme brillante : nous ne cachons aucun mauvais dessein. Nous amènerons la tête musquée de Roudabeh dans les filets, et sa bouche sous la bouche du fils de Sam. Si le héros veut se rendre avec un lacet, devant le palais et son toit élevé, et jeter un nœud autour d’un des créneaux, le lion se réjouira de sa chasse à la brebis. Regarde-la alors aussi longtemps qu’il te plaira ; ce que nous venons de dire te prépare une grande joie. »



RETOUR DES ESCLAVES AUPRÈS DE ROUDABEH


Les belles esclaves partirent, et Zal s’en retourna, mesurant la lenteur de cette nuit qui lui