Page:Firdousi - Le Livre de Feridoun et de Minoutchehr.djvu/290

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fils de Neriman, invoque mille bénédictions de Dieu sur le roi du monde et sur les grands de sa cour. »

Lorsque la lettre fut écrite et leurs plans concertés, Zal la saisit avidement et se leva ; il sortit et sauta sur son cheval, et le bruit des trompettes s’éleva. Les braves l’accompagnèrent sur la route, tournant leur visage en toute hâte vers le roi, et Sam qui tue d’un seul coup se rendit dans le jardin de roses lorsque Zal eut quitté le Zaboulistan.



COLÈRE DE MIHRAB CONTRE SINDOKHT


Lorsque ces événements furent connus à Kaboul, la tête du gardien des frontières se remplit de colère. Il en perdit la raison, appela devant lui Sindokht, et exhala devant elle toute sa colère contre Roudabeh, disant : « Maintenant il n’y a plus d’autre moyen, je ne peux tenir contre le roi du monde, je te mènerai devant lui avec ta fille au corps impur, et je vous tuerai ignominieusement devant le roi du peuple. Peut-être qu’alors le roi d’Iran apaisera sa colère et son désir de vengeance, et qu’il rendra la paix au monde ; car qui, dans le Kaboul, voudra combattre Sam ? qui osera s’exposer aux coups de sa massue ? »

Sindokht l’écouta, elle s’assit devant lui et mé-