bien d’examiner le tableau suivant, qui sera suivi de quelques explications nécessaires pour en fixer la valeur.
Platyrrhiniens. | Indice nasal. | |
16 | Hottentots. | 58.38 |
8 | Tasmaniens. | 56.92 |
83 | Nègres d’Afrique. | 54.78 |
22 | Nubiens. | 55.17 |
14 | Australiens. | 53.39 |
66 | Néo-Calédoniens. | 53.06 |
Mésorrhiniens. | ||
29 | Javanais. | 51.47 |
11 | Lapons. | 50.29 |
41 | Péruviens. | 50.23 |
26 | Polynésiens. | 49.25 |
11 | Mongols. | 48.68 |
27 | Chinois. | 48.53 |
Leptorrhiniens. | ||
122 | Parisiens modernes. | 46.81 |
53 | Basques français. | 46.80 |
53 | Basques espagnols. | 44.71 |
17 | Guanches. | 44.25 |
14 | Esquimaux. | 42.33 |
Assurément, dès qu’on jette un premier coup d’œil sur ce tableau, il semble en sortir une déduction imposante. Tous les peuples de la race noire se trouvent parmi les platyrrhiniens ; tous les types de la race jaune ou malayo-américaine, excepté les Esquimaux, sont parmi les mésorrhiniens ; tous ceux qu’on regarde comme les représentants de la race blanche, parmi les leptorrhiniens. C’est pour la première fois qu’un procédé craniométrique offre un tel accord avec les théories anthropologiques ; et c’est justement à l’égard de ce procédé que le grand maître de la science recommande le plus de prudence, le plus de méfiance ! Le fait est curieux entre tous et mérite d’être étudié. L’heure est peut-être venue de dénoncer l’application fal-