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Page:Fischbach, Le siège de Strasbourg, 1897.djvu/615

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rurent, harassés et tout poudreux, les prisonniers qui étaient arrivés en ville pendant la cérémonie.

Sur la tombe, plusieurs discours furent prononcés. M. Louis Heimburger, lieutenant de la garde mobile, prit d’abord la parole et rendit un éloquent hommage à la douceur, à la sincère et profonde piété de la défunte. «Comme chrétienne et comme Française, dit-il, elle a eu la fin la plus glorieuse qu’elle pût désirer. Toujours préparée à la mort, elle nous a été enlevée dans l’exercice de la charité ; elle est morte, en laissant à tous, dans la rapidité avec laquelle elle a quitté la terre, un enseignement digne de sérieuses méditations » De touchantes paroles furent prononcées encore par M. Henri Wengenroth, souslieutenant à la pe légion du Rhône, M. Patrelle, sergent-major au 446 de ligne, M. Bohn, sergent-major au 18e de ligne, et par M. Kremer, un brave sous-officier du régiment des pontonniers, qui ne dit que deux mots, mais peut-être les plus