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Page:Fiset - Adresse aux abonnées du Canadien, Le Canadien, 1860-01-04.djvu/2

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Des flottes s’engouffrant dans les vastes sillons
Des ondes écumantes…

Mais tandis qu’admirant leurs jeux toujours nouveaux,
Votre âme s’intéresse aux magiques travaux
De leurs essaims sans nombre,
À vos regards charmés se dérobant soudain,
Comme un léger brouillard sous les feux du matin,
Ils s’effacent dans l’ombre.
___

Tels que l’ange déchu, spectres bannis des cieux,
Quel présage ont porté vos flancs mystérieux ?
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