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LA FIN DU MONDE

tricité de l’orbite terrestre n’avaient produit aucun effet bien sensible sur les saisons et les climats.

Force humaine, alimentation, respiration, fonctions organiques, vie physique et intellectuelle, idées, jugements, religions, sciences, langues, tout avait changé. De l’homme d’autrefois presque rien ne subsistait, et un peu partout, sur la surface du globe, le voyageur ne rencontrait que des ruines silencieuses et solitaires, qui, d’années en années, allaient en s’effondrant et s’écroulaient pour ne plus jamais se relever.