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Page:Flammarion - La Fin du monde, 1894.djvu/367

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DERNIER JOUR

Mais la Terre était bien morte. Elle continua de rouler dans l’espace comme un morne cimetière sur lequel aucun oiseau ne chanta plus. Un silence éternel enveloppa les ruines de l’humanité défunte. Toute l’histoire humaine s’était évanouie comme une vaine fumée.

Et dans l’abîme céleste pas une pierre mortuaire, pas un souvenir ne marqua la place où notre pauvre planète avait rendu son dernier soupir.