mer du Sablier ; la lettre e, la mer Delambre et ses environs ; la lettre f, la mer Maraldi. Dans le dessin du 24 mai, on voit en mn une séparation, qui est assez curieuse, observée également le 22 mai. Cette division existe également sur deux dessins de 1875, faits le 20 juillet. Sur le dessin du 20 mai 1873, on aperçoit en eh la passe de Nasmyth.
En 1871 et 1873, la tache la plus foncée et la mieux visible a été (comme d’habitude d’ailleurs), la mer du Sablier. L’atmosphère de Mars a paru plusieurs fois assez trouble, notamment en 1871, pour effacer les configurations et interdire tout dessin.
Plusieurs dessins de 1875 offrent également un intérêt particulier. Le premier,
du 14 juin (fig. 125, A), fait à 11h 30m, montre en m une dentelure et en
Fig. 125.
Croquis de Mars, par M. Terby, en 1875.
d une pointe anguleuse très foncée. Cette longue tache grise, formée par les
mers Hooke, Maraldi et du Sablier, se retrouve sur un dessin presque identique
fait par Schrœter le 9 septembre 1798, à 9h 55m (Voir plus haut,
p. 74, fig. 55). Or, cette pointe anguleuse sombre est la région droite de la mer du
Sablier, alors plus foncée que la région inférieure, comme on le voit sur la
figure suivante, faite par M. Terby une demi-heure plus tard. On distingue
alors la partie inférieure que l’on n’avait pas aperçue plus tôt, et l’on s’explique,
en regardant ce dessin d’un peu loin, que parfois on ait pu arrêter
la mer du Sablier à cette région plus foncée, comme dans le premier des deux
dessins. C’est encore là un témoignage incontestable en faveur des variations
de tons qui arrivent dans les mers martiennes, car parfois cette même région
s’est montrée plus claire que l’axe vertical de cette mer.