Page:Flammarion - La Pluralité des mondes habités, Didier, 1877.djvu/17

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AVERTISSEMENT.

DE LA DIXIÈME ÉDITION


En voyant cet ouvrage parvenu en moins de cinq ans à une dixième réimpression dans notre pays et répandu au loin par des traductions étrangères, l’auteur ne peut s’empêcher d’unir ici sa voix aux sentiments bienveillants delà presse et d’avouer qu’il y a là un témoignage digne d’attention pour le philosophe. Si la question de l’existence d’une race intelligente sur les autres globes de l’espace, de l’universalité de la vie dans la création sidérale, de l’unité des lois physiques et morales dans le monde entier, a suscité la curiosité et touché le sentiment sympathique d’un si grand nombre, au milieu des préoccupations de la vie matérielle et malgré l’indifférence habituelle pour les problèmes de science pure, c’est que, d’un côté, cette question a son importance dans la théorie-de la destinée humaine, et que, d’un autre côté, on a compris cette importance. Si nous consentions à les laisser publier, les lettres que nos avons reçues d’un grand nombre d£ lecteurs qui ont puisé dans notre doctrine une force féconde et le sentiment d’une grandeur nouvelle, montreraient quelle est déjà l’influence secrète dé cette contemplation scientifique de là nature. Nous avons cru servir utilement notre époque en persévérant dans la même voie et en donnant successivement, jour aux ouvrages qui représentent la continuité de nos efforts.

Nous sommes heureux que la publication de cette édition nouvelle coïncide avec l’apparition de notre ouvrage Dieu