têtes. Faut-il ajouter que ce qu’il y a de plus médiocre dans la littérature féminine se garda bien de manquer à l’appel ? « La Haine emporte tout », observa-t-on justement, puisque la haine est entre les hommes un lien plus fort encore que l’amour.
Pour une fois ils ne se trompaient pas d’adresse et leur trait portait juste — juste, entendons-nous bien, par l’importance du point visé, car Mme Marcelle Tinayre est sans conteste, par la qualité et la formation du talent, la plus vigoureuse, la plus virile des plumes féminines qui se sont révélées dans ces dernières années. Ce fut un de mes étonnements, je ne le cache pas, à la première lecture de la Maison du Péché, qu’une femme eût pu concevoir avec cette force, réaliser avec cette vigueur. Un tel ouvrage m’apparut d’abord une sorte de démenti apporté à l’habituelle psychologie de la femme. D’un tel point de vue,