desquels viendront se grouper tous les autres. Comme en un carquois bien garni les plus fortes flèches et les mieux barbelées sont assemblées l’une près de l’autre, ainsi de ces traits littéraires qui doivent porter au cœur de notre admiration, mais sans doute, pour ce qu’ils furent déjà émoussés par l’usage, iront en nous moins profondément.
Comment imaginer un faisceau plus serré d’influences que celles qui présidèrent à la conception d’Antoine Arnault, le héros de la Domination ? Quelles images atteindraient à nous faire sentir, toucher du doigt la formation de cette sensibilité artificielle où viennent converger comme en un prisme toutes les nuances du Romantisme et des disciples du Romantisme ! Il faut bien situer ses personnages, et lorsqu’on écrit un roman contemporain, leur donner une affabulation répondant au thème choisi : Antoine Arnault sera