que ce te sera aisé. Enfin nous en causerons à loisir d’ici à peu.
Quel bête de numéro que celui de la Revue ! pauvre ! pauvre ! et canaille par-dessus le marché.
Je relis maintenant, le soir en mon lit (j’ai un peu quitté Plutarque), tout Molière. Quel style ! mais quel autre homme c’était que Shakespeare ! On a beau dire, il y a dans Molière du bourgeois. Il est toujours pour les majorités, tandis que le grand William n’est pour personne.
Mon travail va bien lentement ; j’éprouve quelquefois des tortures véritables pour écrire la phrase la plus simple.
Adieu, bonne Louise bien chérie, à bientôt. Réponds-moi si mes petits arrangements te vont. Mille baisers sur tes yeux.
À toi.
Entièrement inédite.
Rien de changé à nos dispositions, chère Louise ; après-demain mardi je prends le convoi de 1 h 30.
Bouilhet nous viendra voir jeudi. Tu peux te dispenser de lui apporter le drame de Pelhion, que nous avons lu il y a quelques mois, lorsqu’il venait d’être refusé aux Français.
N’emplis pas ta malle (par un surcroît inutile de toilettes) ; je te donnerai beaucoup de choses