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Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 3.djvu/97

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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Tâche donc de mettre… bras nus sur ses hanches et tablier (troussé ?) sous son couteau, sans article autant que possible ; mais, tel que c’est, cela fait une quantité de petits sujets qui empiètent sur ton principal. Le tablier, les bras nus, le cuisinier, tout cela a autant de place l’un que l’autre.

Il y a aussi un vers bien dur :

On laisse à peine à la veuve un grabat,


que je voudrais voir changé.

Nous avons lu ensemble tout. Console-toi, c’est bon ; encore un dernier effort.

J’arriverai à la fin de la semaine prochaine, le samedi 5. Comme Bouilhet a des congés il en profitera. Son intention est de passer dimanche, lundi et mardi gras à Paris. Il faut qu’il soit de retour le mercredi des Cendres. Ainsi, pauvre amie, dans 12 jours.

Travaille bien ton Acropole. Connaissant tes allures, je ne serais pas surpris quand il y en aurait beaucoup de fait ; mais ne te dépêche pas. Tu vas toujours trop vite et puis, quel besoin de re-travailler maintenant à ta comédie, quand les dernières corrections de la Paysanne ne sont pas finies et quand il ne faut pas perdre une minute à cause du prix ! C’est comme Bouilhet qui, au lieu de faire son drame, fait tout autre chose ! Oh les poètes !

Adieu, bonne chère muse, je t’embrasse bien fort, à bientôt.

Ton G.